Orus Energy : la flexibilité des bâtiments au service de la transition énergétique

Spécialiste de la flexibilité énergétique, Orus Energy a développé une technologie innovante permettant aux gestionnaires de bâtiments d’optimiser la gestion énergétique de leur parc en mettant leur flexibilité à la disposition des opérateurs du réseau électrique. Grâce à cette solution, les gestionnaires peuvent contribuer à l’équilibre du réseau, en coupant la consommation de certains appareils (ventilation, chauffage, climatisation) sans affecter le confort des occupants. Voici pourquoi nous les soutenons.

La transition vers un modèle énergétique moins carboné bouleverse le réseau électrique

Le réseau électrique, goulot d’étranglement de la transition énergétique

La transition énergétique est une révolution à une échelle inédite (150K Mds d’euros investis d’ici 2050). Elle est aussi absolument indispensable, puisque 75% des émissions humaines de GES sont dues à l’énergie. D’après l’Agence Internationale de l'Énergie, le principal frein à la transition énergétique est la gestion du réseau électrique. Avec un mix énergétique en plein bouleversement, le maintien d’un équilibre production/consommation sur la grille devient de plus en plus difficile à cause :

- d’une production de plus en plus intermittente : pour décarboner le mix énergétique, le recours aux énergies renouvelables intermittentes est de plus en plus important.

- d’une consommation croissante : la décarbonation passe aussi par l’électrification du mix énergétique (voitures électriques, pompes à chaleur...) et donc par une augmentation de la consommation

Pour répondre à ces risques de déséquilibre entre production et consommation électrique lors des pics, les opérateurs de réseau doivent faire appel à des centrales thermiques (charbon ou gaz) à la fois très coûteuses et avec des émissions de CO2 très importantes.

La flexibilité de la demande, pierre angulaire de la transition énergétique

Pour maintenir l’équilibre du réseau électrique, l’autre option est de diminuer la consommation par endroits, afin d'atténuer le pic. Ce principe est ainsi utilisé par les opérateurs du réseau comme RTE en France à travers les mécanismes de flexibilité : l’opérateur demande à certains gros consommateurs de couper leur consommation pendant une certaine durée contre une rémunération. 

La flexibilité de la demande est une solution éprouvée, largement répandue dans le secteur industriel, générant 1,3 milliard d'euros en France en 2022 (DSF in Europe 2022 par smartEn). Mais certains gisements sont encore inexploités, et la demande en flexibilité toujours croissante : en 2021, le cabinet Carbone4 estimait que la transition énergétique avait besoin de 5 fois plus de puissance flexible pour opérer correctement. 

Les bâtiments, candidats idéaux de flexibilité électrique à grande échelle

Le plus grand potentiel de flexibilité réside dans les bâtiments tertiaires, qui représentent à eux seuls plus d'un tiers de la consommation d'électricité pendant les périodes de pointe. Un rapport de la CRE en 2023 évaluait ainsi à 6GW (= 6 réacteurs nucléaires) la puissance flexible dans les bâtiments tertiaires liée au chauffage, à la ventilation et à la climatisation (CVC), qui représente la majorité de la consommation.

Grâce à l'inertie thermique des bâtiments, la consommation de chauffage, ventilation, climatisation peut être décalée de 1 ou 2 heures sans impact sur le confort (préoccupation n°1 dans les bureaux, les centres commerciaux, les hôtels...).

Le bâtiment a donc une capacité de stockage d’énergie qui lui permet de couper sa consommation en cas de pic. Le déplacement des consommations est facilité par le déploiement massif de systèmes de pilotage souvent appelés BMS (Building Management System), obligatoires d'ici 2025 dans les bâtiments de plus de 2000m² selon le décret BACS.

Orus Energy, futur partenaire de référence pour la gestion énergétique des bâtiments

Une solution innovante 

Malgré ce potentiel très conséquent, la flexibilité des bâtiments tertiaires est encore peu exploitée. Valoriser cet atout est en effet plutôt complexe pour les gestionnaires de bâtiments qui n’ont ni la connaissance, ni les outils technologiques pour accéder aux marchés de l’électricité. Orus Energy aspire donc à devenir le chaînon manquant entre les bâtiments et le réseau électrique.

Pour valoriser au mieux ce potentiel de flexibilité du tertiaire, Orus Energy offre aux gestionnaires de parcs une plateforme SaaS, connectée à la fois aux équipements de chauffage, ventilation et climatisation (via les BMS) et aux demandes des gestionnaires de réseau. 

À chaque demande d’effacement, la plateforme peut donc réagir rapidement pour couper la consommation de certains appareils sans impacter le confort grâce à un algorithme de modélisation du comportement thermique du bâtiment.

Une équipe jeune et ambitieuse   

L'équipe fondatrice d'Orus Energy

Les trois fondateurs, Alexandre, Théophile et Fanny se sont rencontrés sur les bancs d’HEC après des cursus respectifs à Polytechnique, Supaero et Dauphine. Ils se sont réunis autour d’une ambition commune : innover pour soutenir la transition énergétique.

En construisant un premier projet autour des batteries thermiques, ils ont appris de leurs rencontres avec les acteurs de l’immobilier tertiaire deux enseignements précieux : le secteur est peu enclin à installer des solutions hardware et surtout, les bâtiments ont déjà en eux-mêmes un potentiel de stockage grâce à leur inertie thermique. La découverte de cet immense potentiel est ainsi au cœur de la naissance d’Orus Energy.

Un impact environnemental évident au service de la transition énergétique

En permettant au réseau électrique d’accéder au formidable potentiel de flexibilité des bâtiments tertiaires, Orus Energy peut devenir un facilitateur majeur de la transition énergétique. 

L’impact environnemental d’Orus Energy se matérialise principalement par le non recours aux centrales thermiques lors des heures de pointe où l’intensité carbone de l’électricité en France est de 100g CO2eq/kWh contre 15g en dehors (Source : données RTE hiver 23). Éviter d’utiliser ces centrales représente donc une réduction d’environ 78% de l’intensité carbone de chaque kWh consommé.

L’impact potentiel d’Orus Energy sur les émissions de carbone du réseau électrique est donc considérable : avec un parc de bâtiments sous gestion conséquent, c’est plusieurs milliers de tonnes de CO2.

On en parle dans la presse :

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