Bon Dimanche : accompagner la transition agroécologique de la filière laitière

Bon Dimanche commercialise des desserts laitiers bio, locaux et gourmands grâce à son réseau de micro-laiteries implantées à proximité des grandes agglomérations. Voici pourquoi nous les soutenons.

Le modèle agricole concentré et spécialisé s'essouffle

Les externalités négatives obligent à repenser les pratiques agricoles 

La très grande majorité des externalités négatives (perte de biodiversité, émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux, érosion des sols…) imputables au secteur agroalimentaire au sens large provient de l’amont des filières au stade de la production. 

Par exemple, la production agricole totalise 67% des émissions carbone du secteur. 

Si cette structuration ne dédouane pas les autres maillons de la chaîne (transformation, logistique et distribution…) de gagner en sobriété et efficacité, on comprend néanmoins que l’enjeu majeur consiste à favoriser les évolutions des pratiques agricoles au niveau des fermes. 

Agronomes, chercheurs et think-tanks s’accordent sur la nécessité de substituer aux leviers mécaniques et chimiques -aujourd'hui largement utilisés - une approche davantage basée sur la compréhension biologique des systèmes agricoles et respectueuse du fonctionnement des écosystèmes naturels.

La nécessité d’une transition agroécologique 

Au sein de chaque territoire, de chaque ferme, les productions doivent par conséquent se diversifier pour être complémentaires, appelant à la mise en place d’un système alimentaire local, plus durable et résilient.

Les micro-laiteries, un excellent point de départ pour le renouveau agricole 

Les produits laitiers en France représentent un marché gigantesque en pleine transformation.

En France, le marché des produits laitiers est estimé à 39 milliards d’euros en 2020 soit 1/5ème du secteur agroalimentaire. 

Avec un taux de pénétration proche de 99%, ce sont des produits de la vie courante. Près de 80% des Français consomment au moins un produit laitier par jour.

Il est en pleine transformation et orienté vers une montée en gamme comme en témoigne la baisse en volume observée sur les 5 dernières années (-5,8%) mais compensée par une hausse en valeur (+5,8%) sur la même période.

Il existe aujourd’hui sur le marché de nombreux acteurs qui proposent des alternatives végétales (laits, yaourts et mêmes glaces). 

Si ces entreprises aident les consommateurs à végétaliser leur alimentation, elles ne revendiquent que rarement l’ambition d’accompagner la transition des filières agricoles en amont. 

Pourtant, pour engager une transformation systémique du secteur agroalimentaire, il est impératif de dépasser la vision “produit” et d’adopter une vision “mode de production” et embarquer toutes les parties prenantes dans un projet de transformation commun.

Les enseignes bio spécialisées n'ont pas vraiment d'offre des produits laitiers locaux adaptés.

On observe une forte attente de la part des acteurs de l'écosystème.  

De nombreux consommateurs et des acteurs de la distribution cherchent à référencer des marques et des produits plus respectueux des hommes, des animaux et de l’environnement.

Parmi eux, les enseignes bio spécialisées (GSS Bio) comme Biocoop ou La Vie Claire, concurrencées par la grande distribution généraliste, sont en forte demande de produits bio ET locaux comme en témoigne la dernière campagne de publicité Naturalia

En effet, la perception de la proposition de valeur du bio recule depuis quelque temps et ne suffit plus à convaincre les consommateurs. 

Ce sont les produits locaux qui prennent le relais.

L’appétence du local est en effet de plus en plus forte pour les consommateurs.

 🌿 Plus de 9 Français sur 10 associent les produits locaux à une consommation responsable. C’est 11 points de plus que le   “Made in France”.

📈 41% des Français consomment “souvent” des produits locaux. Avec une augmentation de 8 points, c’est le critère d’achat qui a connu la plus grosse progression parmi tous les critères en 2020.

🧒 73% des jeunes âgés de 15 à 30 ans considèrent important de connaître la provenance des produits qu’ils consomment. En touchant principalement les jeunes, cette tendance s’inscrit dans la durée et ne peut que s’amplifier dans les prochaines années.

Aujourd’hui largement pourvus en produits d’épicerie locaux (bières, biscuits…), les gérants des magasins bio sont à la recherche d’une offre locale pour leurs rayons frais qui soit réellement adaptée à leurs besoins et en phase avec leurs contraintes notamment sur le segment des produits laitiers.

Parmi les défis posés par la GSS Bio figurent :

  • La demande d’exclusivité : une marque ne peut pas être référencée à la fois dans le circuit bio et le circuit généraliste.
  • L’approvisionnement en flux tendu : souvent situés dans les centres-villes, les magasins bio ne disposent que de peu d’espace pour stocker leurs marchandises et ont par conséquent besoin d’être livrés régulièrement. Ils sont pour la même raison le plus souvent éloignés des lieux de transformation à la ferme qui tendent pourtant à se développer. Enfin, le coût de la chaîne du froid apparaît comme une difficulté supplémentaire à la mise en place d’un tel circuit logistique.
  • Un service commercial partenaire : gérer la prise de commandes d’une multitude de fournisseurs locaux requiert plus de temps que de passer par la centrale d’achat de l’enseigne. Afin de pouvoir accélérer le référencement des produits locaux, les chefs de rayon attendent de leurs fournisseurs une assistance opérationnelle dans la gestion de la relation commerciale allant de la prise de commande, jusqu’à la facturation, en passant par la programmation des animations.

C’est pour cela que Bon Dimanche a mis au point et commercialise une offre sur-mesure pensée spécifiquement pour le réseau bio. 

Bon Dimanche propose une solution originale : les micro-laiteries

La micro-laiterie permet la production locale des desserts laitiers

Le modèle porté par Bon Dimanche consiste à déployer et opérer en propre un réseau de micro-laiteries au fonctionnement décentralisé, chacune installée en périphérie d’une grande agglomération française. 

Pour s’approvisionner, chaque micro-laiterie noue des partenariats avec des fermes laitières bio et engagées (entre 2 à 4) situées aux alentours. 

Elle collecte une fois par semaine du lait frais et entier auprès de ces fermes avant de le transformer. 

En aval de la chaîne, elle contractualise directement avec les gérants de magasins bio installés dans un rayon de moins de 150 km pour les fournir en produits laitiers. 

La clé de la réussite se situe dans le déploiement conjoint d’une double gamme de produits : 

  • les crèmes glacées destinées à générer de la valeur,
  • les produits ultra-frais (crèmes desserts et yaourts) dont l’objectif est de générer du volume et de la récurrence d’achat.

Tout cela autour d'une marque forte : Bon Dimanche

Bon Dimanche a pour ambition de devenir une marque forte, emblématique d’un système de transformation et de distribution locale

Le projet s’incarne ainsi dans une marque de produits laitiers gourmands, locaux (fabriqués à moins de 150km de leur point de vente) et soutenant les fermes agroécologiques de la région.

Si l’axe de différenciation majeur est celui du local, l’entreprise dispose de 6 piliers clés listés ci-dessous :

😋 GOURMANDISE : des produits onctueux et parfumés, grâce à des recettes qui incorporent du lait frais entier et des ingrédients sélectionnés avec soin.

🌱 NATURALITÉ : une liste d’ingrédients courte, 100% bio, sans additif ni ingrédient ultra-transformé.

📍 LOCAL : une laiterie qui travaille directement avec les éleveurs et les magasins à moins de 150 km.

🤝 ÉQUITABLE : un lait labellisé Bio-équitable en France et 100% des ingrédients issus du commerce Nord-Sud labellisés équitables.

♻️ ÉCO-CONCEPTION : des emballages recyclables, des process et des produits conçus pour minimiser leur impact environnemental.

👪 CONVIVIALITÉ : Une multiplicité de produits et parfums, conditionnés dans de grands formats qui invitent au partage.

L’ambition est d’établir les nouveaux standards de consommation et devenir une des marques étendards de la transition agroécologique.

La première gamme de glaces honore ses promesses

Bon Dimanche commercialise aujourd’hui 4 parfums de crèmes glacées élaborés avec des recettes exclusives - qui en fait leur succès ! 

Reconnues pour l’onctuosité de leur texture et l’intensité de leur parfum, les recettes sont systématiquement testées par une base de consommateurs avant d’être mises sur le marché. 

Les produits sont conditionnés dans un format unique (pot de 400mL) pour limiter l’impact des emballages et simplifier les process industriels et tendre à terme vers un système de consigne.

L’entreprise a déjà séduit 41 magasins bio à Paris et alentours avec cette première gamme de desserts laitiers. 

Ils commandent et recommandent régulièrement les produits.

Les retours des magasins et des clients sont excellents comme le montre la photo ci-dessous. 

L’entreprise était démarchée par d’autres magasins mais jusqu’à février 2023, elle était limitée par ses capacités de production, ce qui n’est plus le cas. 

Depuis février 2023, Bon Dimanche à installé sa première micro-laiterie à Saint-Nom-La-Bretèche. 

Et elle ne compte pas s’arrêter là, et vise l’ouverture de 11 micro-laiteries d’ici 5 ans !

L’impact au coeur du modèle 

L’impact est au cœur du modèle de Bon Dimanche et s’inscrit à chaque maillon de la chaîne de valeur. 

L’impact consiste à : 

Assurer des débouchés valorisants aux éleveurs laitiers 

L'objectif est de les engager pour la transition agroécologique de leur ferme.

En effet, après plusieurs années de conversion rapide vers l’agriculture biologique, l’offre de produits laitiers bio a récemment rattrapé la demande et la filière est aujourd’hui à la recherche de nouveaux débouchés pour poursuivre sa transition. 

En 2021, c’est plus de 30% du lait bio qui a été déclassé dans le circuit conventionnel, entraînant une baisse importante de son cours qui met aujourd’hui en péril les efforts et projets de nombreux producteurs…

La mission qui guide les deux fondateurs s’articule par conséquent autour de la mise en place de nouveaux “business models”, véritablement créateurs de valeur aux yeux des consommateurs, afin de permettre aux éleveurs laitiers qui s’engagent dans la transition agroécologique de valoriser au juste prix leur production.

Déployer un modèle d’entreprise durable et résilient : 100% bio, local et équitable. 

Bon Dimanche travaille avec la Coopérative Biolait, premier collecteur de lait bio en France rassemblant plus de 1000 fermes laitières agroécologiques sur tout le territoire autour d’une mission : 

“La bio partout et pour tous”. 

Sincèrement engagé pour une agriculture durable, le cahier des charges de la coopérative va bien au delà des exigences de la certification bio avec 

En contractualisant directement avec les fermes du réseau, Bon Dimanche a voulu mettre en place un système logistique complet et fonctionnel pour chaque micro-laiterie qui s’inscrit dans un rayon maximal de 150 km. 

Ce schéma local permet de supprimer la grande majorité des flux logistiques longs responsables en moyenne de 50% des émissions de gaz à effet de serre du transport agroalimentaire et d’envisager sereinement la transition de la logistique du “dernier kilomètre” vers l’électrique et les mobilités douces (vélo cargo isotherme…).

Enfin, depuis l’année dernière, le lait Biolait a rejoint le label Bio Equitable en France, véritable gage d’un prix rémunérateur pour les producteurs.

D’autre part, 100% des ingrédients utilisés issus du commerce Nord-Sud comme le cacao ou le café (5% des approvisionnements en volume) sont labellisés équitables auprès des référentiels Biopartenaire, Max Havelaar ou Fair For Life.

Pour une alimentation vraie, contre l’ultra-transformé

Depuis maintenant plusieurs années, les aliments ultra-transformés sont au cœur des sujets d’alimentation pour leur mise en cause dans le développement des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, obésité…).

Les aliments ultra-transformés contiennent des ingrédients qui ont été déstructurés puis reconstitués (sucre inverti, sirop de maïs, protéines de soja, gluten de blé…) et de nombreux additifs (gomme de xanthane, fibres d’acacia…) sans intérêt nutritionnel, avec comme unique objectif d’améliorer le goût, l’aspect, la texture... 

En France, 69 % des produits alimentaires disponibles dans les supermarchés sont ultra-transformés selon SIGA, entreprise ayant mis en place un indice qui évalue le degré de transformation des aliments.

Bon Dimanche est déterminé à bannir tous les marqueurs d’ultra-transformation de leurs recettes.

C’est avec cette exigence qu’ils ont développé la première gamme de crèmes glacées sans additif, ni ingrédient ultra-transformé, tout en garantissant à nos clients magasins une date de conservation suffisamment longue de 6 mois.

De plus, Bon Dimanche est adhérent du mouvement “ingrédients simples” lancé par Goum, en partenariat avec Scan UP. Leurs produits répondent à cette allégation, qui récompensent les produits proches du “fait maison”. Le cahier des charges de l’allégation est disponible en open source sur le site goum.co.

Pour toutes ces raisons, nous sommes très fiers de permettre à Bon Dimanche l’implantation de micro-laiteries pour continuer de proposer des desserts laitiers bio, locaux et gourmands. 

Inscrivez-vous à notre newsletter et explorez le futur de l’investissement impact et climate tech

Chaque mois : un peu d'analyse, quelques chiffres et beaucoup de conviction.

Vous êtes :
Vous souhaitez recevoir la newsletter en :
*Tous les champs sont obligatoires
Vous êtes bien inscrit.e à notre Newsletter
Oops ! Un bug est survenu, actualisez la page et réessayez.